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La ventilation des silos automatique plus efficiente que les modes programmés ou manuels

Publié le 03/19/2024

Une étude de cas a été réalisée sur 23 sites de stockage et plus de 500 000 tonnes de céréales stockées. Les résultats montrent que le mode de pilotage automatique est le plus performant, comparé au mode programmation et/ou manuel. Disposer de tels éléments de mesure permet à l’organisme stockeur de se positionner dans une démarche d’amélioration continue, dans l’objectif de tendre, campagne après campagne, vers une ventilation efficace à 100 %.

Les équipes data de Javelot ont analysé l’ensemble des données de ventilation et de température sur une période de 12 mois, dans le but de mesurer la performance des différents modes de ventilation adoptés sur les sites de stockage (grâce à la disponibilité de l’ensemble des données de ventilation et thermométrie sur l’application Store&Save de Javelot utilisée par le client sur toute sa campagne). 

“Nous avons analysé chaque session de ventilation et considéré qu’une session était efficace dès lors qu’elle avait produit un refroidissement entre le début et la fin de la session”, explique Julien Bernuchon de l’équipe data de Javelot. Au final, sur l’ensemble des sites, les résultats montrent un réel avantage pour la ventilation automatique, qui s’est avérée plus efficace de 57 % par rapport au mode programmation et de plus de 150 % par rapport au mode manuel.

Mettre en place une démarche de progrès

Il est logique que le mode de ventilation automatique soit le plus performant puisqu’il est basé sur une analyse en temps réel de l’écart entre la température extérieure et la température dans le silo et permet ainsi de déclencher plus finement la ventilation, pendant les bonnes plages. Ce type d’analyse le confirme mais permet surtout à l’organisme stockeur de disposer d’un état des lieux de sa performance et de mettre en place des démarches de progrès et de sensibilisation des opérateurs aux bonnes pratiques sur le terrain. “On ne peut améliorer que ce qu’on mesure”, illustre Julien Bernuchon. 

Grâce à l’hypervision permise par l’application, l’OS dispose d’une vision exhaustive des données de ventilation site par site. En moyenne, 73 % des sessions ont été pilotées en automatique, contre 21 % en manuel et 6 % en programmation. Mais on remarque une forte hétérogénéité selon les sites : si certains sont quasiment à 100 % de ventilation automatique, d’autres sont encore pilotés majoritairement en déclenchement manuel. Cela permet d’avoir un diagnostic précis pour chaque site, de savoir d'où on part et de mettre en place des plans de progrès avec les opérateurs, de repérer des situations problématiques et de trouver des solutions. Par exemple, sur un site qui pilote en 100 % automatique mais qui n’a pas de bons résultats en termes d’efficience de la ventilation, cela permet de mettre la puce à l’oreille sur un problème de dimensionnement des équipements ou sujet de paramétrage par exemple.

Réduction significative de la consommation énergétique. 

En parallèle, les opérateurs sont également sensibilisés sur la consommation énergétique. Sur l’ensemble de la campagne analysée versus la consommation énergétique des 3 campagnes précédentes (pilotée sans Javelot), c’est une baisse de 16 % de consommation d’énergie qui a été mesurée dès la première année (données historiques de consommation récupérées par tranche de 10 minutes auprès des distributeurs, puis isolement des consommations liées à la ventilation). Mais il reste encore de la marge de progrès : augmenter la part de la ventilation automatique pour atteindre 100 % et améliorer l’efficience des sessions pour tendre vers le 100 % de sessions efficaces.

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